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Quand je me tourne vers Paul, je trouve un tout autre langage. Se replie-t-il sur lui-même, sa conscience lui rend un bon témoignage. Je ne me sens coupable de rien, dit-il, mais pour tout cela, je ne suis pas justifié ; celui qui me juge, c’est le Seigneur. 1 Corinth. 4 v. 4. Encore une fois c’est en vain que je cherche dans toute la Bible, ce témoignage que le St. Esprit doit rendre à nos âmes de notre entière sanctification. J’y vois bien que nous sommes enfants, héritiers de toutes choses, les objets de l’amour parfait de Dieu, que dans sa communion nous jouissons de cet amour, que nous nous glorifions en Lui ; mais notre entière sanctification, je ne l’y trouve nulle part. C’est une idée qui ne peut absolument pas s’accorder avec la véritable perfection ; perfection qui est nôtre, dont nous jouissons déjà en espérance, mais qui ne sera accomplie qu’en la résurrection : car nous, qui avons reçu les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption savoir la rédemption de notre corps. Rom. ch. 8. v. 23. Car nous savons que toute la création, à laquelle notre corps appartient encore, soupire jusquà maintenant. vers. 22. Remarquez que ces paroles ne se trouvent pas dans le chap. 7e de l’Épître aux Romains, mais dans le 8e où il est parlé de l’âme affranchie qui a reçu le témoignage du St. Esprit, et qui est affranchie parce qu’elle a reçu ce témoignage.