Page:Darby - De la doctrine des Wesleyens à l’égard de la perfection.djvu/55

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses perfections sont victorieuses. La grâce re connaît donc le mal sur lequel elle remporte la victoire…

Par notre union avec Christ, la nature de Dieu nous est communiquée, mais le résultat final, mais la perfection, ne s’en trouvera que dans la résurrection. Jusques là, ou du moins aussi longtemps que nous sommes dans ce corps, nous devons toujours vivre selon l’Esprit. Mais nous ne devons pas nier l’existence du mal ; le nier c’est dénaturer l’essence, les richesses, les conseils, et toute la plénitude de la Grâce.

Vous me replacez devant Dieu à l’état de la création, et même bien au-dessous. Je vois au contraire ici-bas l’introduction de la vie et de la nature du créateur au sein du mal lui-même. Mais ma perfection, je la vois seulement dans ma présentation devant Dieu, lorsque la dernière victoire ayant été remportée, je serai fait à la ressemblance du second Adam, qui est l’homme accepté et glorifié, selon les conseils de Dieu le Père.

En attendant toutes les richesses de la nature de Dieu sont développés dans mon cœur et dans mon intelligence, afin que quand je serai rendu parfait je me trouve en la présence d’un Dieu que je connais pour être l’ami de ma faiblesse et la gloire de ma force. C’est dans ce but que le St. Esprit m’a été donné. Il est le sceau de ma rédemption en J. Christ. Il est les arrhes de notre