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dans ce systême, et j’en bénis le Seigneur. M. Wesley qui croyait au commencement qu’un homme parfait ne pouvait pas déchoir de cet état, affirmait plus tard, que c’était une grande erreur.

N. Mais nous voyons des âmes qui sont dans cet état de perfection et de joie divine, elles sont consommées dans l’amour : l’amour est perfectionné en elles ; elles sont remplies du St. Esprit et de toute la plénitude de Dieu. Jésus Christ, d’ailleurs, en qui il n’y avait point de péché, nous a laissé un modèle afin que nous suivions ses traces.

Je vois bien que vous avez un principe qui en vertu de notre union avec Christ, place la perfection plus haut, et nous la présente telle que nous ne pouvons pas la réaliser sur la terre. Selon votre principe, bien que nous suivions de cœur Jésus Christ, le vieil homme demeure dans sa nature tel qu’il est, quand même il serait comprimé de manière à ne pouvoir agir. Néanmoins, je ne puis pas abandonner mes vues sur la perfection ici-bas ; c’est un état si joyeux et si désirable ! J’ai vu des âmes si bénies et si sanctifiées !

A. C’est la vérité qui sanctifie ; et si votre doctrine n’est pas la vérité, malgré toutes les apparences, malgré la réalité même d’une portion de ces bénédictions, au bout du compte, ce ne doit pas être une sanctification selon Dieu. En effet, au lieu de me faire croître, ce que vous me présentez, me fait rétrograder. Par ce que vous ap-