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à l’homme dans la chair, quand il était privé de toute force. Et nous avons vu que, bien que ce soit, là, la Loi éternelle des êtres parfaits, quand elle est imposée à ceux qui sont déjà sous le péché, elle devient un ministère de mort et de condamnation. 2 Cor. 3.

N. Je l’admets ; mais nous qui sommes sous la Grâce nous pouvons l’accomplir.

A. Je vous ai également répondu sur ce point. Sous la Grâce, une vie nouvelle nous a été donnée ; c’est la vie de Christ en nous, qui voit et contemple J. Christ glorifié, et qui sait que, quand il apparaîtra, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. Or cette vie juge de toutes choses en nous, selon la perfection de notre état futur, dans la résurrection ; elle reconnaît que nous n’avons pas encore obtenu la rédemption de nos corps : elle juge en nous le vieil homme, sa racine, son tronc et ses branches : Mais, en même temps, le chrétien se purifie comme J. Christ lui-même est pur. Remarquez, qu’il ne dit pas seulement : qu’il tend à croître selon Christ, mais qu’il se purifie, comme Il est pur. Il ne dit pas : qu’il est purifié, mais qu’il se purifie, selon la ressemblance de Christ glorifié : et sachant que la rédemption de son corps n’est pas encore arrivée, il ne rêve pas perfection ici-bas.

N. Je crois comprendre votre pensée. Le chrétien a déjà dans son âme la vertu de la résurrec-