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cement de notre carrière, et, pour la fin, il nous a proposé une gloire dont la force est en nous par la communication de la vie de Christ, mais la nature et l’excellence même de cette gloire nous fait voir que ce n’est pas une chose à laquelle nous puissions parvenir ici-bas. Nous nous réjouissons dans l’espérance de la gloire de Dieu, Rom. 5. 2, nous sommes sauvés en espérance, Rom. 8. 24. ; et dans la confiance de la certitude de la Grâce de Dieu, nous courons vers le but, vers le prix de la céleste vocation en J. Christ.

N. Mais il est dit que nous sommes affranchis du péché lui-même, et non pas seulement de la loi du péché.

A. Si vous aviez lu le passage, vous auriez vu que l’apôtre en disant affranchi, les prévient qu’il parle à la façon de l’homme, à cause de l’infirmité de leur chair. Il dit affranchi en contraste avec l’esclavage, c’est pourquoi il ajoute par opposition : qu’ils sont asservis à Dieu. Rom. 6, 16. 23. C’est une simple comparaison entre un esclave et un affranchi, qu’il introduit pour se faire mieux comprendre. Et remarquez bien que ce n’est pas seulement l’état d’un chrétien parfait, mais de tous les chrétiens, sans exception : de sorte que ce passage ne s’applique, en aucune manière, à votre doctrine.

J’en dis tout autant de vos huit passages de St. Jean, dont l’Épître est aimée de tous ceux qui ai-