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en nous donnant cette vie, dans laquelle nous marchons dans l’amour, nous a en même temps communiqué la connaissance d’un état qui nous convainc que nous sommes encore bien loin de J. Christ, c’est-à-dire, de la perfection du modèle qui nous est proposé. Je sais que quand Il apparaîtra, je lui serai semblable, car je le verrai tel qu’il est, 1 Jean ch, 3 v.2, 3 et quiconque a cette espérance en lui, ne regarde pas seulement à la Loi, mais il se purifie, comme lui aussi est pur. Si donc Dieu nous accorde la force de marcher dans ses voies, cette force nous est donnée par le moyen d’une connaissance qui nous fait comprendre en même temps que nous ne pouvons pas, ici bas, parvenir à cela même que nous connaissons. Ainsi au lieu d’un but que nous pouvons atteindre, pour nous encourager, Dieu nous présente ce qui, plus tard, sera certainement accompli en nous, mais qui nous tient toujours dans l’humilité, toujours dans le sentiment que nous ne sommes pas tout ce que nous voudrions être. Mais cela même nous fait toujours avancer vers le but. Votre principe qui a l’apparence de n’exiger que ce qui est juste et convenable, est donc entièrement opposé aux pensées de Dieu, il tient à la propre justice qui, au lieu de se tenir ferme dans la grâce que Dieu nous a faite, aime beaucoup mieux se dire : J’ai atteint le but.

Dieu nous a pleinement fait grâce au commen-