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nous sommes tentés, quand nous sommes attirés et amorcés par nos propres convoitises.

N. Non. La traduction véritable de ce passage ne doit pas dire : par nos convoitises, mais, par nos désirs.

A. Vos distinctions sont déplorablement subtiles et dangereuses. C’est ainsi que l’on badine avec le poison. Je cherche vainement cette différence ; car le mot que vous traduisez par désir, est le même mot grec que Paul emploie dans le chapitre 70 des Romains pour exprimer la convoitise par la quelle il était convaincu de péché. Et observez, qu’il est dit là, que le péché a produit la convoitise. Il est vrai que la convoitise quand elle a conçu enfante le péché comme acte, mais il est tout aussi vrai que le péché qui est dans la nature produit toutes sortes de convoitises. Selon votre définition du péché, qui est entièrement antiscripturaire, vous pouvez raisonner sur ce sujet, mais vous vous trouverez constamment en opposition avec les déclarations de la Parole de Dieu. La tentation peut, sans doute, être séparée du péché. Quand j’ai horreur du mal et que le nouvel homme repousse avec indignation un objet que Satan me présente, ou quelque flatterie ; c’est une tentation et non pas un péché. Mais la convoitise en moi est toujours le péché. Je ne dis pas qu’elle me soit imputée, mais c’est uniquement et absolument à cause du sang de J. Christ. Mais le nouvel homme