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qu’à replacer sous leur véritable jour les textes, qui, comme l’expérience le prouve, présentaient pour les âmes sincères, le plus de difficulté. C’est dans ce but que l’on a préféré la forme du dialogue. En effet, des conversations, dont celle-ci est le résumé, ont été l’occasion de ce travail. Cette forme offrait plus de facilité pour présenter les objections de la contre-partie, et les textes qu’elle met en avant. On a donné une réponse à tout ce qu’elle a tiré d’important de la Parole : On espère n’avoir rien omis à cet égard. L’objet de ce travail est d’éclairer les âmes ; on n’a pas eu la vaniteuse prétention de remporter une victoire. Il nous a semblé que la meilleure réponse à l’ensemble de l’ouvrage qui a fourni quelques-uns des arguments auxquels il était nécessaire de répondre, est le caractère et le ton de cet ouvrage même. Il nous a donc paru essentiel de nous en tenir seulement à avertir les âmes simples de la manière dont la Parole de Dieu y a été citée. C’est, en effet, à ce but que nous nous sommes arrêtés.

Il est une remarque importante que l’on peut ajouter ici et qui a été omise dans le corps du traité. Les sources où M. Wesley a puisé cette doctrine, ne sont nullement la Bible ; il le confesse sincèrement lui-même. Il a cru trouver que la Bible appuyait ses idées, mais ce n’est pas là qu’il les a prises. Les auteurs qui l’ont introduit dans ce chemin furent l’Évêque Taylor, Law et