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a un principe qui agit en moi, pour produire le mal, et qui n’était pas en lui. Je ne serai pas jugé, selon ce principe, car Jésus en a porté la coulpe et l’a expié ; mais c’est précisément pour cela que, moi, je le juge.

Enfin le passage que vous avez cité : tel que Dieu est, tels nous sommes en ce monde. 1 Jean ch. 4 v. 17. est tout autre que vous ne le faites. Et d’abord, c’est de Christ et non de Dieu dont il est toujours question. Il est dit au chap. 3 v. 3 de la même Épître : Celui qui a cette espérance en lui se purifie comme lui aussi est pur : et quelle est cette espérance ? c’est que nous serons tels qu’il est, quand nous le verrons. vers. 2. Ainsi, tel qu’il est, c’est être tel que Jésus est maintenant dans la gloire, et non pas tel qu’il était, ce qui n’est jamais dit dans la Parole. Or il est certain que dans notre état actuel nous ne sommes pas tel qu’il est.

Si nous examinons attentivement tout ce passage 1 Jean 4. 17, nous y verrons très clairement ce que le St. Esprit veut nous enseigner. Il est dit au verset 9 : En ceci est manifesté l’amour de Dieu pour nous, que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; et au verset 17 : En cela est consommé l’amour par rapport à nous, afin que nous ayons assurance pour le jour du Jugement, en ce que tel qu’il est nous sommes tels dans ce monde. Or l’amour consommé envers nous ne nous fait pas dire : afin que