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la loi divine. Il en résulte que les convoitises, par lesquelles Paul était convaincu de péché, n’en étaient réellement pas : les fautes et les péchés de négligence ne le sont pas davantage, sauf les péchés volontaires, pour lesquels il est dit dans l’Épître aux Hébreux, qu’il n’y a plus de sacrifice ; tout le reste n’est plus du péché ni des péchés. En sorte que quand Paul s’écrie : Rom. ch. 7. Je ne fais pas ce que je veux, et ce que je veux, je ne le fais pas, il avait grand tort de prendre cela pour des péchés, et encore plus d’en être attristé de la sorte.

N. Mais le chapitre 7e de l’Épître aux Romains ne décrit pas l’état d’un homme régénéré.

A. Je ne suis pas de votre avis. J’admets que Paul y dépeint, non l’état d’affranchissement, mais le jugement de la chair, en présence de la Loi. Au reste, ce n’est pas maintenant la question qui doit nous occuper. Que ce soit un homme régénéré ou non qui parle, si le péché n’est que la transgression volontaire de la Loi divine, il est clair que le péché dans la chair, dont parle ici l’Apôtre, n’est plus qu’une illusion : car qu’y a-t-il de moins volontaire que de faire ce qu’on ne veut pas ? Si donc, il faisait des choses qu’il ne voulait pas, ce n’était plus une transgression volontaire ; et il avait grand tort, je le répète, d’en être angoissé de la sorte.

N. Mais au 8e chapitre il déclare qu’il en était affranchi.