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duit par l’Esprit de Dieu. Toute confiance est ruinée ; et pour peu que cela se répète souvent et dans un but qui n’est pas la vérité, je vous avoue que j’en acquiers la conviction que celui qui le fait est l’instrument, sans doute à son insçu, mais l’instrument de l’Ennemi. Ah ! nous mettons trop de côté l’action soit de l’Esprit de Dieu soit de l’Adversaire. Je ne m’arrête point à l’homme, mais, je le répète, quand je vois la Parole de Dieu citée d’une manière évidemment fausse, et toujours dans un même but, je ne saurais y reconnaître aucune autre œuvre que celle du Tentateur. Vous rappellerai-je la citation de vos passages sur l’état de mort, où vous dites que se trouve le Chrétien parfait ? eh bien, plus je les lis, moins je trouve qu’ils s’appliquent à votre doctrine ; plus je vois que sans en excepter un seul, ils sont dits de tous les Chrétiens, auxquels pour conséquence le St. Esprit adresse des exhortations analogues, mortifiez vos membres qui sont sur la terre, que le péché ne règne pas dans vos corps mortels : et il en est de même du chap. 8 des Romains vers. 10 à 12 que vous n’avez pas cité.

J’ai encore à vous répéter la même plainte, à l’occasion de deux passages que vous venez d’avancer. Il se présentera à l’Église, dites-vous, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable. Mais cette présentation aura lieu dans la gloire, lorsque tous les enfants de Dieu seront glorifiés. Ce passage est donc