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retient plus, le lien n’existe plus. Si le terme de notre espérance n’est pas d’être dépouillés, dans le voyage, nous déposons du moins, par la mort, un fardeau, un vêtement souillé, afin que nous puissions déjà jouir de la présence du Seigneur, sans aucun empêchement ; et afin que l’air pur et que la douce chaleur de sa présence puisse pénétrer notre âme dégagée alors de tout obstacle.

Là mort n’est donc pas mon sauveur. En mourant je suis déjà sauvé par la mort et par la résurrection de J. Christ. Je suis déjà ressuscité avec lui ; c’est un fait déjà accompli dans mon âme, qui par le St. Esprit en éprouve la bien-heureuse influence et qui triomphe déjà en une espérance qui ne confond point. Le dépouillement de ce corps n’ajoute rien à mes droits en la présence de Dieu, car j’y suis, par la foi, ce que Jésus y est. Je suis seulement dépouillé d’un corps qui n’avait point de part à la rédemption, pour être introduit auprès de Jésus, devant la face de mon Père céleste ; en attendant ce qui reste, c’est-à-dire qu’il me revête d’un corps glorieux fait à la ressemblance de J. Christ glorifié.

J’ai encore à vous reprocher la même négligence dans votre manière de citer les passages : à cette occasion, je vous ferai observer sérieusement que quand on les cite en les détournant de leur but et de leur vrai sens, non seulement on est soi-même trompé, mais il est évident que l’on n’est pas con-