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afin qu’il se la présentât glorieuse, n’ayant ni tâche, ni ride, ni rien de semblable et qu’elle fut au contraire sainte et irrépréhensible. En vérité, il y a un si grand nombre de passages qui parlent de la perfection, que je ne comprends pas comment vous pouvez la nier, ou attribuer à la mort, ce que la Parole de Dieu applique si clairement à notre état, pendant que nous sommes dans cette vie : car il est dit à Abraham : marche devant ma face et sois parfait : Genèse 17. 1. Et il est clair que l’écharde qui fut mise dans la chair de Paul et dont vous avez parlé, n’était pas un péché, car Dieu l’eut pas pu l’éprouver de la sorte.

A. Je me hâte de vous répondre, que je suis pleinement de votre avis quand à l’écharde de Paul ; ce n’était nullement un péché, mais quelque châtiment, quelque chose d’extérieurement pénible, que Dieu lui envoya, pour arrêter l’action du péché et pour l’empêcher de nuire aux travaux de l’Apôtre. Toute la conséquence que je tire de ce passage de St. Paul, c’est que d’être élevé jusqu’au troisième ciel, ne change pas la chair ; que la chair toujours la même peut s’enorgueillir, même de cette profonde connaissance de Dieu ; que le remède n’est pas dans un changement de nature, mais dans quelque moyen de mâter et de dompter cette nature toujours mauvaise. Le passage de Paul est un témoignage très clair à cet égard.

Quand vous me demandez, si nous devons con-