Page:Darby - De la doctrine des Wesleyens à l’égard de la perfection.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelques Chrétiens. Il en faut dire autant, de ce que vous avancez de la première Épître de Jean ch. 3 v. 9. Quand j’examine ce passage, au lieu de trouver que l’Apôtre y parle de Chrétiens qui ont reçu Christ, pour leur sanctification, d’une manière particulière et qui les rend parfaits ; je trouve, comme dans les passages que nous avons examinés, qu’il s’agit ici de tous les Chrétiens, car comme marque distinctive entr’eux et les enfants du Diable, il met en avant le caractère de la nature qu’ils ont reçue de Christ, et par conséquent celui de leur vie et de leur conduite etc. v. 9. La citation d’un tel passage démontre, encore une fois, une bien grande négligence, pour ne pas dire plus.

N. Pensez-vous donc que nous devions toujours continuer de pécher ? N’est-il pas dit de beaucoup de fidèles, même avant la venue de Jésus-Christ : qu’ils étaient parfaits. Il est si peu vrai que c’est par la mort que nous sommes sauvés, qu’Énoch et Élie ont été enlevés sans passer par la mort. Job était parfait, Noé était parfait. Il était ordonné à Abraham et aux Juifs d’être parfaits. St. Paul dit aux Philippiens ch. 3 v. 15 : Tout autant donc que nous sommes de parfaits. Il y a plus de cent passages qui affirment la même vérité. Le Seigneur lui-même a dit : afin qu’ils soient perfectionnés en un. Jean ch. 17. v. 23 : et Paul dit aux Éphésiens ch. 5 v. 27 en parlant de l’Église :