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y en a, qui ayant reçu Christ pour leur sanctification, sont morts au péché et n’ont plus de combats. Ils ont crucifié le vieil homme avec ses affections et avec ses convoitises. Plusieurs passages le disent expressément ; et quand vous citez les Galates, vous devez vous souvenir qu’ils étaient déchus de la Grâce, et l’on ne doit pas s’autoriser d’un tel état pour prouver ce que peut être un Chrétien qui a pleinement reçu Christ. Dans la même Épître ch. 6. v. 14. Paul en parlant de lui-même dit, qu’il avait crucifié le vieil homme, ch. 2 v. 20. que ce n’était pas lui qui vivait mais Christ qui vivait en lui ; et il dit : faites votre compte que vous êtes morts ; et comme l’apôtre Jean l’affirme, ils ne peuvent pécher, parcequ’ils sont nés de Dieu, 1 Jean 3 v. 9.

A. Vous admettez donc, en pleine contradiction avec ce que vous avez dit tout-à-l’heure, que ce que vous appelez Bélial, et l’esprit de Christ subsistent ensemble dans la même personne. Car s’il y a des combats dans les Chrétiens et si la chair peut désirer le contraire de l’esprit, il est évident que votre principe est entièrement faux.

Si vous dites, que ce n’est pas le combat contre l’Esprit, mais celui d’un homme dont la conscience est seulement réveillée, je vous réponds avec la Parole : la chair désire le contraire de l’Esprit, et non pas seulement le contraire de la conscience. Il y a plus : encore que ce principe soit appliqué