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ciles. Je n’ai qu’une chose à ajouter, le caractère social de leurs habitudes attire bien des âmes qui ne connaissent rien de leurs doctrines. Je ne leur impute point du tout ceci comme une faute, ils peuvent le pousser à l’excès. Mais une influence analogue a existé dans les meilleurs temps de l’Évangile, et le christianisme ordinaire ne pourvoit pas aux besoins des âmes à cet égard.

Mon jugement sur le Wesleyanisme, est celui-ci : L’État de ruine de l’Église, il y a un siècle, fut l’occasion d’un mouvement remarquable. Des hommes vraiment dévoués furent poussés à prêcher, et à appeler les âmes à la repentance. Mais au lieu de suivre la Parole, plusieurs se sont formés un système de doctrine et de discipline : doctrine, qui en admettant le salut par Jésus, en a mis de côté presque toutes les vérités les plus précieuses : discipline admirable sous le point de vue humain, comme celle des Jésuites, pour l’agrandissement de leur société ; mais, pour les âmes, nuisible au plus haut degré. Je suis pleinement convaincu, que des chrétiens non membres de leur société mais qui les ont connus à fond, ne vous rendront pas le témoignage que les Wesleyens se rendent à eux-mêmes. Voilà ce que j’avais à dire sur l’homme et sur ses voies. Je ne l’eusse pas dit, si ces amis ne se fussent pas prévalus si excessivement de leur nombre et de leur piété.

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