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consécrateur étend la main sur lui et récite de pieuses invocations. C’est ainsi que se fait l’ordination des évêques.

Le prêtre se met aussi à genoux devant l’autel. L’évêque alors lui impose la main droite sur la tête, prononce de saintes prières et opère ainsi la consécration sacerdotale.

Le diacre amené devant l’autel ne fléchit qu’un genou ; sa tête est ombragée par la main droite du pontife, et sa consécration s’achève par les prières fixées pour la consécration des diacres.

Au reste, l’hiérarque consécrateur trace sur chacun d’eux le signe de la croix ; on publie leur nom et l’ordre qu’ils reçoivent, et on termine par la cérémonie du saint baiser, tous les membres de la hiérarchie, l’évêque à leur tête, saluant ainsi celui qui est promu à quelqu’un des ordres sacrés.


TROISIÈME PARTIE.

Contemplation.


I. Les évêques, les prêtres, les diacres ont ceci de commun dans la cérémonie de leur consécration, qu’ils s’approchent de l’autel et fléchissent les genoux, que le pontife leur impose les mains et trace sur eux le signe de la croix, qu’on proclame leur nom et qu’on leur donne le saint baiser. Il y a cette particularité pour les évêques, qu’on leur place sur la tête le livre des Écritures, ce qui n’a pas lieu pour les ordres inférieurs. Les prêtres mettent les deux genoux en terre, et ainsi ils se distinguent des diacres qui ne doivent fléchir qu’un genou, comme je l’ai marqué.

II. Or, cette cérémonie qui consiste à s’approcher