rentine qu’il s’adressait. Il faut se prêter ici à l’exaltation du Poète, à la grandiloquence habituelle avec laquelle, dans la Comédie, il semble attribuer une si grande part dans l’univers et dans les vues de la providence divine à cette ville de Florence, qui après tout n’occupait pas une si grande place dans le monde. S’il veut que les pèlerins qui traversent la ville prennent part à son deuil et unissent leurs larmes à celles de la cité devenue veuve[1], il peut bien avoir eu la pensée de convier à ce deuil les gouvernans de son pays. Tout cela nous ramène aux mœurs de cette époque, au caractère de la poésie médiévale, et encore une fois à l’exaltation du Poète de la Comédie sur tous les sujets qui mettent en jeu ses passions, ou même ses idées.
CHAPITRE XXXII
Gli occhi dolenti per pietà del core…
Afin que cette canzone garde mieux son caractère de veuve, après qu’elle sera terminée, j’en
- ↑ Voir au chap. XLI.