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première, je dis comment par sa vertu tout ce qu’elle voit devient noble, ce qui va jusqu’à amener l’amour en puissance là où il n’était pas. Dans la seconde partie, je dis comment elle résout l’amour en acte dans les cœurs de tous ceux qu’elle voit. Dans la troisième, je dis ce qu’ensuite par sa vertu elle accomplit dans leurs cœurs.

La deuxième partie commence à : où elle passe… et la troisième commence à : et son salut.

Quand je dis ensuite : aidez-moi, mesdames… je donne à entendre à qui j’ai l’intention de m’adresser, en demandant aux femmes de m’aider à l’honorer. Puis quand je dis : toute douceur… je répète ce que j’ai dit dans la première partie à propos des deux actes de sa bouche dont l’un est sa douce parole et l’autre son admirable sourire : sauf que je ne dis pas de ce dernier comment il agit dans les cœurs des autres, parce que la mémoire ne peut le garder pas plus que l’impression qu’il a produite.