et ils ne savent rien d’elle. Aussi pensent-ils à tout autre chose, peut-être à leurs amis lointains que nous ne connaissons pas. Si je pouvais les entretenir un peu, je les ferais pleurer avant qu’ils ne sortent de cette ville, parce que je leur dirais des paroles qui feraient pleurer quiconque les entendrait. Aussi, après qu’ils eurent disparu, je me proposai de faire un sonnet qui exprimerait ce que je m’étais dit en dedans de moi, et pour qu’il fût plus touchant, je fis comme si j’eusse parlé à eux-mêmes.
Ô pèlerins, qui marchez en pensant[1] |