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Sonnet viii (page 208).

Cette invocation, dans laquelle le poëte fait intervenir Amour, est gracieuse et même tendre. Il ne règne aucune obscurité dans cette pièce, dont l’expression est douce sans aller jusqu’à la mignardise, et des plus agréablement caressantes. — La le til du labyrinthe est ressaisi ; on comprend et on n’a guère besoin de commentaire.

Ballade il (page 209).

Cette ballade est, selon nous, en fait de pièces fralcbes et jolies, ce que le sonnet à la Vierge (commençant le livre V) est en failde pièces religieuses. Aussi le meilleur commentaire que nous puissions lui donner va être analogue à celui de ce même sonnet, c’est-à-dire que nous allons en citer le texte, dans lequel, à l’aide de notre traduction, il sera possible de trouver quelque agrément :

M Per una gliirlandetla
Ch’io vidi, mi farà
Sospirare ogni 8ore.

Vidi a voi, Donna, portare
Gliirlandetta di ftor gentile,
E sovra lei vidi volare
Angiolel d’Amore umile,
E nel suo cantar soltile
Diceva : « Chi mi vedrà
« Lauderà il mio Signort. »