Sonnet xxi (page 103).
Nous sommes tenté de placer ce sonnet avec le précédent, et pour les mêmes raisons. Les vers faits pour Béatrice doivent se reconnaître à travers tons ceux de son ardent et enthousiaste poëte.
Canzone i (pagè 104).
Cette canzone est belle et élevée d’un bout à l’autre. Il faudrait en souligner presque tous les vers, si l’on voulait indiquer toutes les expressions remarquables qui s’y trouvent. — Un soupçon ne vous vient-il pas, en la lisaut, que Dante craint pour les jours menacés de Béatrice ? et ne se prend-on pas à se demander comment il se fait que cette pièce ne soit pas intercalée dans la Vie Nouvelle ?
Canzone ii (page 107).
Comme le dit la dernière stance de cette canzone, elle est composée en trois langues. Le but que se proposait Dante, parce mélange, est-il atteint ? Nous ne le croyons pas. Le potjle dit : « Je me suis exprimé en un triple langage, afin que ma profonde douleur se sache par le monde, et que tout homme la sente… » Et ses vers sont, au contraire, intininient plus obscurs qu’ils ne l’eussent été en italien seulement. — Les lignes italiques sont, dans le texte, les vers pyouençaux ; celles en petites capitales, les