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Saisi de crainte je me rapprochai de mon guide… (P. 37.)


CHANT DIXIÈME



M on maître, que je suivais, s’avançait par un sentier secret, entre les murailles de l’enceinte et les sépulcres enflammés. Je m’écriais : « Poète doué d’un haut courage, qui me conduis à ton gré dans cette région impie, réponds-moi, et contente mon désir. Pourrait-on voir ceux qui sont enfermés dans ces tombes ardentes ? elles sont ouvertes, et la garde n’en est confiée à personne. » Il me répondit : « Elles seront fermées, quand les coupables qui les habitent reviendront de la vallée de Josaphat, avec leurs dépouilles qu’ils ont laissées sur la terre. Épicure et tous ses sectateurs,