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« Celui que tu vois près de moi a parcouru le monde,
du centre de la vallée infernale jusqu’à ce haut empire. » (P. 398)

CHANT TRENTE-TROISIÈME


V ierge mère, fille de ton fils, humble, mais élevée plus qu’aucune autre créature, terme fixe de la volonté éternelle, tu as tellement ennobli la nature humaine, que Dieu n’a pas dédaigné de devenir son propre ouvrage.

« Dans ton cœur a été rallumé cet amour dont les rayons ont fait germer, au sein de la paix céleste, cette fleur étincelante. Soleil dans son midi, tu nous embrases d’une ardente charité ; tu es, pour les mortels, la source d’une vive espérance.

« Ô femme, tu es si grande, tu as tant de puissance, que quiconque veut