Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/474

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leur ferveur et leur éclat, paraissaient la fêter à l’envi. Cette beauté qui comblait aussi de joie les autres saints, souriait à leurs jeux et à leurs chants ; et si je savais m’exprimer aussi bien que je sais imaginer, je n’oserais pas encore essayer de peindre la magnificence de ce spectacle délicieux.

Quand il vit mes regards fixés attentivement sur l’objet de son ardeur, Bernard y attacha aussi ses yeux, avec tant de tendresse, qu’il redoubla en moi l’attention avec laquelle j’y avais déjà porté les miens.