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Frappé de stupeur, je me tournai vers mon guide… (P. 353.)
CHANT VINGT-DEUXIÈME
rappé de stupeur, je me tournai vers mon guide,
ainsi qu’un enfant qui se réfugie dans le sein de
celui en qui il se confie le plus ; et Béatrix, comme
une mère qui vient au secours de son fils pâle et
haletant, en lui adressant des paroles toujours rassurantes, me dit : « Ne sais-tu pas que tu es dans le
ciel ? Ne sais-tu pas que le ciel n’est que sainteté, et
qu’un zèle pur inspire tout ce qu’on y pense ?
« Puisque ce cri t’a laissé une impression si vive, juge donc de celle que tu aurais éprouvée, si les esprits bienheureux avaient fait entendre leurs