Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/379

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
… Telles circulaient autour de nous les deux guirlandes de ces roses
éternelles… (P. 314.)

CHANT DOUZIÈME


A peine la flamme bienheureuse eut-elle dit ces dernières paroles, que la meule sacrée commença à se mouvoir ; mais elle n’avait pas fini un tour, qu’une autre ronde l’environna en conformant mouvement à mouvement et chant à chant.

Leurs voix, dans ces orgues suaves, surpassaient en mélodie celle de nos muses et de nos sirènes, comme la lumière directe surpasse en éclat celle qui est réfléchie.

Telles que deux arcs parallèles et de la même couleur, qui, se formant dans la nuée transparente, quand Junon l’ordonne à sa messagère, et naissant