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Mes pas, quoique ralentis, m’avaient déjà conduit dans l’antique forêt… (P 243.)

CHANT VINGT-HUITIÈME


D ésirant chercher de toutes parts la forêt divine qui est ornée de plantes si belles et d’ombrages si frais, et dont la verdure tempérait l’éclat du jour naissant, je m’avançai lentement, lentement, sans attendre davantage, en marchant, à travers la campagne, sur un sol qui exhalait des odeurs délicieuses.

Un vent léger, qui n’était soumis à aucune altération, me frappait le front comme un doux zéphir, et agitait les feuilles du côté où se