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Je vis des âmes marcher à travers ces feux dévorants… (P. 232.)

CHANT VINGT-CINQUIÈME


D éjà était arrivée l’heure ou il ne fallait pas un estropié pour monter, l’heure où le soleil avait laissé le cercle méridional au Taureau, et où la nuit l’avait abandonné au Scorpion ; aussi, imitant l’homme qui veut arriver promptement et qui ne s’arrête pas, quelque spectacle qu’il ait sous les yeux, nous entrâmes dans l’étroite voie qui sépare ceux qui montent. Tel que le petit de la cigogne qui soulève ses ailes, excité par le désir de voler, et les abaisse parce qu’il n’ose pas quitter le nid, tel avec une volonté ferme et ininterrompue, j’arrivais jusqu’à produire