Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Je marchais à travers l’air obscurci et amer… (P. 195.)
CHANT SEIZIÈME
e noir abîme de l’enfer et les nuages d’une nuit
privée d’étoiles sous la partie du ciel qui en offre
le moins, ne m’avaient pas présenté un voile aussi
épais que la fumée qui nous couvrit, et n’avaient
aussi cruellement offensé notre vue comme déchirée par un drap grossier. Il ne m’était pas possible de tenir les yeux ouverts. Mon guide sage et fidèle s’approcha de
moi, et m’offrit son épaule pour appui, afin que
je marchasse comme l’aveugle que l’on conduit pour qu’il ne s’égare pas,