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Je répondis : « Au milieu de la Toscane coule un petit fleuve… (P. 187)

CHANT QUATORZIÈME


Q ui est celui qui fait le tour de notre montagne, avant que la mort l’ait dégagé des liens terrestres, et qui ouvre et ferme les yeux à volonté ? Je ne sais pas qui il est ; mais il n’est pas seul : prie-le de s’approcher, et accueille-le d’une manière si gracieuse, qu’il consente à te parler. »

C’est ainsi que des esprits appuyés l’un sur l’autre discouraient ensemble à ma droite ; ensuite ils levèrent la tête pour m’interroger. L’un d’eux s’exprima ainsi : « Ô âme qui es renfermée dans un corps, et qui vas droit au ciel, par charité console-nous, et apprends-moi