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La céleste créature vêtue de blanc venait vers nous… (P. 180.)

CHANT DOUZIÈME


T ant que le permit mon aimable maître, nous marchâmes sur la même ligne, l’âme chargée d’un poids énorme, et moi, comme deux bœufs assujettis au même joug ; mais quand Virgile me dit : « Laisse cette ombre et avance, il faut que chacun ici pousse sa barque le mieux qu’il pourra avec la voile et les rames, » je me redressai comme il convient de le faire pour marcher, quoique mes pensées restassent abattues et consternées.

Je m’étais mis en mouvement ; je suivais avec plaisir les traces de mon