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Ces paroles me donnèrent un tel courage que je fis de nouveaux efforts… (P. 147)


CHANT QUATRIÈME



L orsque, se livrant au plaisir ou succombant à la douleur, l’âme se recueille en elle-même, il semble que toutes les autres facultés soient absorbées : cette situation contrarie l’erreur de ceux qui croient qu’une âme en nous s’allume sur une autre âme. Cependant, quand on voit ou quand on entend une chose qui attache fortement l’esprit, le temps s’écoule sans que l’homme s’en aperçoive : la faculté qui écoute est autre que celle qui n’est pas affectée : l’une est comme liée, l’autre est libre. Je connus