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Il était fendu depuis le menton jusqu’au fond des entrailles… (P. 106.)


CHANT VINGT-HUITIÈME



Q ui pourrait, même après un travail opiniâtre, même avec des expressions dégagées des chaînes de la poésie, décrire éloquemment le spectacle de sang et de plaies cruelles qui s’offrit à mes yeux ! Qui pourrait avec succès entreprendre cette tâche téméraire, et ne pas redouter l’insuffisance de notre langue et la médiocrité de notre esprit qui ne peut comprendre de si hautes connaissances ! En vain on rassemblerait ceux qui furent frappés, en combattant contre les Romains, dans les plaines de la Pouille, cette