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CHANT CINQUIÈME.


NOTES DU CHANT CINQUIÈME


2-5-1. « De celui qui est le plus bas. » Cette ombre s’étonne que Dante intercepte les rayons du soleil, ce que ne font pas ceux qui habitent ces lieux, ayant laissé leurs corps sur la terre.

2-5-2. Le psaume Miserere mei, Deus.

2-5-3. Entre la Romagne et le royaume de Naples.

2-5-4. Jacques del Cassero, de Fano, qui parle ici, s’était fait un ennemi implacable d’Azzon III d’Este, marquis de Ferrare ; Cassero, en se rendant à Milan, où l’avait appelé Maffeo Visconti pour y exercer la charge de podestat, fut assailli et tué à Oriago, village entre Venise et Padoue, par des sicaires d’Azzon. Il s’était, en fuyant, embarrassé dans les boues et les joncs d’un marais où il avait cherché un refuge.

2-5-5. C’était une opinion ancienne que l’âme avait son siège dans le sang.

2-5-6. Sur le territoire de Padoue fondée par Antenor.

2-5-7. Lieu situé dans Padouan, près de la Brenta.

2-5-8. « Si s’accomplit, » c’est-à-dire, « que puisse s’accomplir ! » On a déjà vu dans le premier Cantique plusieurs exemples de cette formule appréciative, imitée des Latins.

2-5-9. Il était fils du comte Guido de Montefeltro, et marié à une femme nommée Giovanna. En combattant contre les Guelfes, à la déroute de Campaldino, dans le Casentin, il fut blessé, et l’on n’a jamais su ce qu’il devint. Ainsi ce que raconte Dante est une pure fiction.

2-5-10. Couvent des Camaldules.

2-5-11. L’Archiano perd son nom en se jetant dans l’Arno.

2-5-12. « Toi qui es du ciel. »

2-5-13. Les vapeurs.

2-5-14. Lieu appelé aujourd’hui Prato-Vecchio, et qui sépare le val d’Arno du Casentino.

2-5-15. L’Apennin.

2-5-16. Les torrents.

2-5-17. L’Arno.

2-5-18. « Dénoua les bras que j’avais croisés sur ma poitrine. »

2-5-19. Des débris et de la terre qu’il avait entraînés.

2-5-20. De la famille des Tolomei de Sienne, et femme de Nello della Pietra. Un jour d’été que, dans la Maremme, elle était à la fenêtre, un homme de la maison la saisit par les jambes et la précipita dans la rue, par l’ordre de son mari, qui la soupçonnait d’adultère.