Page:Dante - La Divine Comédie, traduction Lamennais volume 2, Didier, 1863.djvu/402

Cette page a été validée par deux contributeurs.
390
LE PARADIS.

della Bella, dont l’écusson était entouré d’une bande d’or, se fût détaché des nobles pour s’unir au peuple.

3-16-42. Le Borgo sant’ Apostolo.

3-16-43. Les Buondelmonti.

3-16-44. La famille des Amideï, maintenant déchue et bannie, était alors en honneur. Buondelmonte de’ Buondelmonti, engagé par sa parole à épouser une jeune fille de cette maison, y ayant manqué pour se marier à une Donati, fut tué en trahison par les Amideï, ce qui engendra dans Florence les sanglantes divisions des Guelfes et des Gibelins.

3-16-45. Ce fut, dit-on, la mère de la jeune Donati qui poussa Buondelmonte à violer la parole qui le liait aux Amideï.

3-16-46. Fleuve qu’on passe en venant à Florence de Montebuono, bourg où Buondelmonte avait ses possessions, et où peut-être il était né.

3-16-47. « Si tu t’étais noyé dans l’Ema. »

3-16-48. La base de l’ancienne statue de Mars, à l’entrée du Ponte-Vecchio, près de laquelle fut tué Buondelmonte.

3-16-49. C’est-à-dire que Florence n’était jamais vaincue dans ses guerres. Elle avait un lis pour armoiries, et, comme après une défaite l’usage est que le vainqueur renverse les enseignes conquises, le lis n’était jamais placé à rebours.

3-16-50. Les armoiries de la Commune, dans l’étendard du peuple, étaient un lis blanc en champ rouge ; mais le parti guelfe ayant prévalu, il y substitua un lis rouge en champ blanc.