Page:Dante - La Divine Comédie, traduction Lamennais volume 2, Didier, 1863.djvu/278

Cette page a été validée par deux contributeurs.
266
LE PARADIS.


NOTES DU CHANT PREMIER


3-1-1. Selon la pensée de Dante, à mesure que les Cieux, — les orbes célestes, — s’éloignent du Ciel le plus élevé ou du Ciel Empyrée, ils participent moins abondamment, à la splendeur divine, qui les éclaire tous à divers degrés.

3-1-2. A cause de son amour pour Daphné, qui fut métamorphosée en laurier.

3-1-3. Les deux sommets du Parnasse, ce sont les deux ordres de divinités qui l’habitent. Jusqu’ici le secours des Muses a suffi au poëte, maintenant il a besoin de celui d’Apollon lui-même.

3-1-4. Fier de son habileté sur la flûte, Marsyas, ayant osé défier Apollon, fut vaincu par le Dieu, qui, pour le punir de sa présomption, l’écorcha vivant.

3-1-5. Daphné était fille du fleuve Pénée.

3-1-6. Cirra pour Apollon. Cirra était une ville située sur le mont Parnasse.

3-1-7. C’est-à-dire que le soleil, durant le cours de l’année, se lève à différents points de l’horizon.

3-1-8. Le point où s’intersectent entre eux et avec le cercle de l’horizon les autres grands cercles de la sphère, le Zodiaque, l’Équateur et le Colure d’équinoxe.

3-1-9. La constellation du Bélier, sous laquelle le soleil, au printemps, ranime la terre, qui par lui prend un nouvel aspect, comme la cire amollie reçoit une empreinte.

3-1-10. Lorsque le soleil se leva à ce point de l’horizon, le matin commença au lieu où était Dante : et au lieu opposé de l’autre hémisphère, il était comme le soir, c’est-à-dire que le soleil, descendu sous l’horizon, éclairait encore les hautes régions de l’atmosphère.

3-1-11. Comme le rayon d’incidence engendre le rayon réfléchi.

3-1-12. « Plus que nous ne le pouvons faire ici-bas. »

3-1-13. Le pêcheur Glaucus, ayant vu des poissons, qu’il avait déposés sur l’herbe, se ranimer et sauter dans la mer, goûta de cette herbe, et devint un Dieu marin.