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LE PURGATOIRE.

« arbre » la figure de Rome, que Dieu créa sainte pour son seul usage, c’est-à-dire, seulement pour l’avantage de son Église.

2-33-11. Le premier homme, Adam.

2-33-12. Le Christ.

2-33-13. Fleuve de Toscane, qui a la propriété de recouvrir d’une croûte calcaire les corps qu’on y plonge.

2-33-14. C’est-à-dire, « si le plaisir que te causaient ces pensers vains, n’avait point souillé ton esprit, comme le sang de Pyrame souilla le fruit du mûrier, qui de blanc devint rouge. »

2-33-15. La punition d’Adam et la mort du Christ.

2-33-16. La défense de ne point dépouiller et briser l’« arbre. »

2-33-17. « Je veux que, si tu ne comprends pas mes paroles, au moins tu les retiennes, et les rapportes en signe de ton voyage, comme le pèlerin rapporte son bourdon ceint de palmes. »

2-33-18. Les divers cieux vont s’élargissant à mesure qu’ils s’éloignent de la terre, et, comme tous parcourent dans le même temps des arcs angulairement égaux, le plus haut se hâte, par rapport aux autres, ou « se meut avec plus de vitesse. »

2-33-19. Parce que les eaux du Léthé n’ôtent le souvenir que des actes coupables.

2-33-20. Le soleil paraît se mouvoir plus lentement au méridien, qui, d’ici et de là (à l’orient et à l’occident), se déplace selon les aspects, c’est-à-dire selon la position relative des lieux.

2-33-21. Deux des quatre fleuves qui, selon la Bible, sortaient d’une même source pour arroser le Paradis terrestre.

2-33-22. Autre fleuve, du Paradis, dont les eaux rappellent en ceux qui en boivent le souvenir du bien qu’ils ont fait. Eunoé, nous l’ayons dit, signifie bonne mémoire.


FIN DE LA DEUXIÈME CANTIQUE