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LE PURGATOIRE.


NOTES DU CHANT VINGT-SIXIÈME


2-26-1. Elle s’enferma dans une vache de bois pour attirer le taureau et satisfaire avec lui sa luxure.

2-26-2. Par les soldats qui suivaient son char de triomphe. Voyez Suétone.

2-26-3. Ce mot indique l’union bestiale de l’homme avec les animaux.

2-26-4. La génisse de bois que Dédale construisit pour Pasiphaé.

2-26-5. Poëte bolonais, célèbre en son temps.

2-26-6. Lycurgue, roi de Némée, avait donné son fils en garde à Hypsipyle. L’enfant mourut piqué par un serpent. Lycurgue, dans sa tristesse, ordonna de la mettre à mort, et deux fils qu’Hypsipyle avait eus de Jason, et dont elle était depuis longtemps séparée, se chargèrent de l’exécution de la sentence : mais, ayant reconnu leur mère, ils coururent l’embrasser et obtinrent sa grâce de Lycurgue.

2-26-7. Parce que les fils d’Hypsipyle sauvèrent la vie de leur mère, et que Dante ne put délivrer Guido du feu.

2-26-8. C’est-à-dire avec serment.

2-26-9. Arnaud Daniello, qui se nommera lui-même plus bas.

2-26-10. Gérault de Berneil, de Limoges, poète provençal.

2-26-11. Guittone d’Arezzo, frère Godente, auteur de Rimes, qui, à l’origine de la poésie italienne en langue vulgaire, jouirent d’une grande vogue.

2-26-12. Jusqu’à ce que plusieurs, d’un plus vrai mérite l’aient vaincu.

2-26-13. « Tant me plaît votre courtoise demande, que je ne puis ni ne veux vous cacher mon nom.

« Je suis Arnaud qui pleure et vais chantant, par ce brûlant chemin, la folie passée, et je vois devant moi le jour que j’espère.

« Ores vous prie, par cette vaillance qui vous guide au sommet de l’escalier, de vous souvenir de ma douleur. »