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L’ENFER





CHANT PREMIER


1. Au milieu du chemin de notre vie 1, ayant quitté le chemin droit, je me trouvai dans une forêt obscure 2.

2. Ah ! que chose dure est de dire combien cette forêt était sauvage, épaisse et âpre, dans la pensée cela renouvelant la peur.

3. Si amère elle était, que guère plus ne l’est la mort ; mais pour parler du bien que j’y trouvai, je dirai les autres choses qui m’y apparurent 3.

4. Comment j’y entrai, je ne le saurais dire, tant j’étais plein de sommeil quand j’abandonnai la vraie voie.