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INTRODUCTION.

« Je revins, dit-il, de la très-sainte onde, renouvelé comme des plantes qu’une vie nouvelle a revêtues d’un nouveau feuillage,

« Pur et préparé à monter aux étoiles. »

Donnant à entendre par là que la confession du péché, accompagnée d’un vrai repentir, peut seule conduire l’homme à la contemplation des choses célestes.


LE PARADIS


Du sommet du Purgatoire — sommet où se trouve le Paradis terrestre — pour arriver au Paradis céleste, le Poëte n’a besoin que d’un coup d’aile. En un instant il se trouve transporté dans cette fortunée région, divisée en dix cercles ou sphères. La Terre est immobile et forme le centre de l’univers, ce qui est, par parenthèse, en contradiction avec la description donnée par Dante, dans sa première Cantique, du centre de notre planète. Il visite d’abord les sept planètes (la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne). Le huitième cercle est formé par les étoiles fixes ; le neuvième est l’Empyrée ; le dixième est le séjour de Dieu[1].

  1. Le dénombrement de M. Simpson n’est pas tout à fait celui que d’autres commentateurs ont donné, et que voici : la Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, la Sphère des étoiles fixes, le Premier Mobile, l’Empyrée.