Page:Dante - L’Enfer, t. 1, trad. Rivarol, 1867.djvu/147

Cette page n’a pas encore été corrigée


NOTES SUR LE DOUZIÈME CHANT


[1] Allusion à la descente de Jésus-Christ aux Enfers et au tremblement de terre qui arriva à sa mort. Virgile était descendu des Limbes au fond de l’Enfer avant cette époque, comme il l’a dit lui-même au chant XIX.

[2] Allusion à cette idée, que la vie du monde est une guerre perpétuelle : de sorte que, si un jour les éléments venaient à faire alliance, et les grandes pièces de la machine à s’emboîter, il en résulterait un craquement ou un choc effroyable, effet de la réunion générale ; et bientôt après un calme et un repos de mort.

[3] Les Centaures étaient des monstres malfaisants, qui avaient ensanglanté le festin des noces de Thétis et Pélée. Ce sont eux que Voltaire a pris pour des ombres qui se promènent à cheval dans les Enfers.

[4] La mort d’Hercule est connue.

[5] Virgile parle de Pholus dans l’Énéide. Il fut tué par Hercule.

[6] Un Centaure était homme jusqu’à l’estomac, et là commençait le poitrail de cheval, et tout le reste du corps en était. Le poëte veut dire que Virgile était à portée de Chiron.

[7] Béatrix.

[8] Cet Alexandre était un tyran cruel à Phère en Thessalie. Pélopidas lui fit la guerre, et sa femme le livra aux ennemis.

[9] Ezzelin était de Roman près Bassano ; il s’empara de la marche Trévisane, et y commit des cruautés