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utilement de cette étude sur celle de la législation actuelle, entre de suite dans la discussion des lois qui nous régissent ; et, obligé de limiter ma tâche, je ne parlerai même pas de la période révolutionnaire. Dès lors il n’y a plus qu’à s’occuper des règles qui sont le domaine désormais exclusif de l’autorité civile. Qu’il soit permis au moins de remarquer que la puissance ecclésiastique se trouve le plus souvent écartée par les dispositions ou le silence des textes, de questions où elle devrait être appelée à remplir un rôle important, et de constater là un regrettable effet de la distinction absolue entre les deux pouvoirs.

La division de ce travail se trouve indiquée par la logique. Il est naturel en effet qu’avant d’aborder l’étude du régime des inhumations, je donne place a celle des funérailles et des importantes questions qui y sont relatives. Quoique séparées, ces deux parties ne sont pourtant pas indépendantes, et il arrivera bien parfois qu’en traitant, de la première, je sois amené à supposer connues des notions plus approfondies dans la seconde. C’est le sort de toute œuvre qui tend à l’unité.

La plupart des documents seront fournis par les nombreuses décisions judiciaires qui ont trait à la matière. Je voudrais que mes efforts pussent en dégager un ensemble doctrinal.