Prenant pour modèles les exemples qui procèdent, transformez en gammes chromatiques les gammes diatoniques suivantes : ré majeur, sol mineur, mi majeur, ut mineur, la majeur et fa mineur.
13e Leçon.
DES GAMMES ENHARMONIQUES.
156. On nomme gammes enharmoniques deux gammes dont les degrés qui se correspondent sont en rapport enharmonique. (Revoir : De l’enharmonie. — 2e partie ; 3eleçon.)
UTILITÉ DES GAMMES ENHARMONIQUES.
157. Au moyen de l’enharmonie, on ramène à 12, nombre réel des sons contenus dans la gamme chromatique, les 15 gammes majeures ainsi que les 15 gammes mineures.
On a vu, (3e partie, 10e leçon), qu’il y avait 15 gammes, dont
1 sans altération.
7 ayant des dièses à la clé,
et 7 ayant des bémols à la clé.
Branche des bémols. | sans altération. | Branche des dièses. | ||||||||||||
7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | |
UT | SOL | RÉ | LA | MI | SI | FA | ut | SOL | RÉ | LA | MI | SI | FA | UT |
Or, puisqu’il n’y a en réalité que douze sons, douze points de départ, pour les gammes du mode majeur ainsi que pour celles du mode mineur, chacun de ces sons pourra être une tonique commune à deux gammes enharmoniques entre elles.