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que la portée générale dont il a été question dans la note c, moins la ligne du milieu.

Les sons aigus (joués par la main droite) sont écrits sur les cinq lignes supérieures — clé de sol 2e ligne —. Les sons graves (joués par la main gauche) sont écrits sur les cinq lignes inférieures — clé de fa 4e ligne.

Quant à la ligne du milieu de la portée générale, elle correspond à la première ligne additionnelle qui se place au-dessous de la portée supérieure, et au-dessus de la portée inférieure.


NOTE (f). — Page 19.

Les altérations accidentelles ou accidents ont sur les notes un effet absolu ; c’est-à-dire qu’une note à laquelle un accident est affecté est toujours, quelle que soit son altération précédente, ce qu’indique cet accident. Ainsi : une note affectée précédemment d’un double dièse, se présentant précédée d’un bécarre, sera rendue inaltérée ; cette même note précédée d’un simple dièse, sera rendue simplement diésée.

NOTE (g). — Page 34.

Pour maintenir à la quarte et à la quinte la qualification de juste, nous nous appuyons aussi sur l’opinion de Mr Henri Réber, dont la parole fait autorité, et qui, dans son traité d’harmonie, dit (page 4. note **) « on n’a pas jugé à propos d’adopter dans cet ouvrage les dénominations de quinte majeure pour la quinte juste, et de quarte mineure pour la quarte juste ; ces qualifications nouvelles ne sont pas généralement adoptées en France et n’offrent d’ailleurs aucun avantage ; celle dernière considération doit toujours faire donner la préférence à la tradition. »

NOTE (h). — Page 36.

Pour connaître la composition d’un intervalle redoublé, il faut : à la composition de l’intervalle simple dont cet intervalle redoublé émane, ajouter autant de fois 5 tons et 2 demi-tons diatoniques (composition de l’octave juste) que le redoublement contient d’octaves.

Ainsi : la douzième juste étant une quinte juste redoublée à une octave, il faut :

à la composition de la quinte juste qui est de 3 tons et 1 demi-ton diatonique,
ajouter la composition de l’octave juste, soit : 5 tons et 2 demi-tons diatoniques.
La douzième juste contient donc, 8 tons et 3 demi-tons diatoniques.

La dix-septième majeure étant une tierce majeure redoublée à deux octaves, il faut :

à la composition de la tierce majeure qui est de 2 tons,
ajouter deux fois la composition de l’octave juste, soit : 10 tons et 4 demi-tons diatoniques.
La dix-septième majeure contient donc, 12 tons et 4 demi-tons diatoniques.

NOTE (i). — Page 43.

En adoptant cette théorie de la génération de la gamme, basée sur la résonnante naturelle du corps sonore, nous n’avons pas voulu prétendre que notre gamme fût créée a posteriori d’après ce principe, ou même qu’elle fut la seule possible. Les orientaux possèdent des gammes d’une construction différente ; les modes du plain-chant offrent aussi des dispositions diverses dans la succession des tons et des demi-tons.

Nous avons choisi parmi les systèmes qui cherchent à expliquer la raison d’être de notre tonalité