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ouvrage.) Un cousin ! c’est ridicule… Est-ce vous qui avez escamoté mon fil ?… Je n’ai rien pour attacher ce… chose. Attendez un instant.

Elle sort en courant.


Scène IX.

ADOLPHE, puis ARMAND.
Adolphe, joyeusement.

Allez, ma belle enfant, allez cacher votre trouble ! Votre émotion vous a trahie. J’ai maintenant un pied dans la citadelle. La partie est gagnée ! (À Armand qui entre.) Arrive ici, imbécile ! Je viens d’avoir avec Irène une entrevue à ton sujet.

Armand, avec calme.

Après ?

Adolphe.

Après ?… Eh bien, après ! Elle t’adore !…

Armand.

Assez de cette comédie, mon ami, de grâce !

Adolphe.

Eh ! mon Dieu ! Crois-le ou ne le crois pas, tu es libre, mais je te dis positivement qu’elle t’adore !

Armand, avec émotion.

Es-tu sérieux ?… Je t’en prie, Adolphe, ne me donne pas un vain espoir… T’aurait-elle dit…