Page:Dandurand - Rancune, 1896.djvu/22

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 20 —

Irène, riant.

Ah ! ah ! ah ! Il me semble que je suis gentille tant qu’il faut, mais j’avoue que je n’avais jamais songé à cela, cousin.

Armand.

Alors c’est pour un autre.

Irène.

Probablement.

Armand.

Et l’on ne peut pas demander qui, je suppose ?

Irène.

À moins d’être indiscret.

Armand.

Ainsi vous l’avouez…

Irène.

Je n’avoue rien du tout.

Armand.

Ce serait superflu. D’ailleurs je le demanderai à ma tante, car j’imagine que vous avez son approbation.

Irène,

Mais c’est qu’il devient très ombrageux. (Haut.) Vous ne ferez pas cela, cousin. Si vous me dénoncez, gare à vous !… Et tenez, puisque vous voulez le savoir absolument, c’est pour parrain.