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tunes, i’aurois apprehenſion d’offenſer voſtre modeſtie. C’est elle qui m’impoſe ſilence lors que ie veux parler, & m’aduertit que voſtre Ame détachée des choſes materielles, n’aſpire qu’au Ciel par le glorieux mépris qu’elle fait des vanitez de la Terre. Bien que la Cour ſemble eſtre leur Element, elles n’y ont point d’empire ſur vous : & ſi parmy les Paßions les plus nobles il y en a quelqu’vne qui vous agrée ; c’eſt indubitablement celle que vous témoignez auoir de ſeruir Diev & voſtre Patrie. Ainſi, Monseignevr, ce n’eſt pas merueille ſi vous appuyez touſiours de voſtre faueur, ceux qui à voſtre exemple ont un ze
