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trois branches, où l’on étudie séparément l’astronomie, la géoscopie, et l’art de choisir les jours favorables. Cette école n’est que pour le service du roi.

3o L’Ei-sa ou École de médecine. Il y a deux subdivisions suivant que les étudiants se destinent au service du palais ou au service du public. En fait cependant, les médecins sortis de l’une ou de l’autre sont également admis au palais, et promus aux emplois officiels.

4o Le Sa-tsa-koan ou École des chartes, dont les élèves sont employés à la conservation des archives, et à la rédaction des rapports officiels que le gouvernement envoie à Péking.

5o Le To-hoa-se ou École de dessin, pour les cartes et plans, et surtout pour les portraits des rois.

6o Le Nioul-hak ou École de droit. Cet établissement est annexé au tribunal des crimes. On y étudie surtout le code pénal, et ses employés servent dans certains tribunaux pour indiquer aux juges la nature exacte des peines portées par la loi, dans tel ou tel cas, d’après les conclusions de la procédure.

7o Le Kiei-sa ou École de calcul, d’où sortent les commis du ministère des finances. Outre les comptes habituels de recettes et de dépenses, ils sont chargés d’évaluer les frais présumés des divers travaux publics, et quelquefois même de présider à leur exécution.

8o Le Hem-nou-koan ou École de l’horloge. C’est là qu’on prend les directeurs et surveillants de l’horloge du gouvernement, la seule qu’il y ait en Corée. C’est une machine hydraulique qui mesure le temps, en laissant tomber des gouttes d’eau à intervalles égaux.

On compte aussi souvent comme faisant partie de la classe moyenne les musiciens du palais, mais c’est à tort. Ces musiciens forment un corps à pan, et d’une condition un peu inférieure.