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écrivain, parce que notre publication embrasse les travaux des disciples aussi bien que ceux du maître, et qu’il s’y agit, surtout, d’éclairer la marche de la science au dix-huitième siècle. Ainsi donc, le livre, devenu rare, de la Physiocratie, se trouve intégralement fondu dans cette nouvelle édition des œuvres de Quesnay, et ne fera plus désormais qu’un double emploi avec notre ouvrage.

La seconde source à laquelle nous avons puisé est la grande Encyclopédie, dans laquelle Quesnay jeta les premières bases de son système économique, en y insérant, vers 1756, les articles Fermiers et Grains.

L’ensemble de ces travaux constitue tout ce que le maître a écrit de plus capital sur la science ; car, d’une part, les Dialogues, insérés dans la Physiocratie, résument les divers articles publiés par Quesnay dans les journaux économiques du temps[1], et, de l’autre, l'Essai sur l’administration des terres, Paris, 1759, in-8o, du même auteur (publié sous le pseudonyme de Belial des Vertus, n’est qu’un ouvrage d’économie rurale.

E. D.

  1. Voy. la Préface de ces Dialogues.